Fédération - Le mot du Président

‘Ia ora na,

Assumant cette dernière année de mandat à la présidence de la FTS avec notre bureau fédéral et notre conseil fédéral, je reste persuadé que le surf poursuit son développement en se structurant davantage tout en intégrant de nouvelles disciplines de glisse.

En effet, le Stand Up Paddle en Race ou en Surf ne cesse d’augmenter ses adeptes sur le plan des loisirs et en compétition avec le Body Surf également. Aussi, il nous faut suivre les rendez-vous de compétitions sur Tahiti et dans les îles pratiquant ces sports. De même, à l’étranger, les équipes tahitiennes progressent vers les plus hautes marches des podiums aux rendez-vous récurrents de Dhana Point (PPG) et de l’ISA. Par cet engouement, la FTS se devrait d’organiser des championnats du monde de SUP entre 2021 et 2022 si l’ISA nous donne un agrément pour le réaliser.

Je voudrai d’ailleurs remercier les nombreux « volonteers » (ou bénévoles) qui œuvrent au bon fonctionnement de la FTS, dans le domaine administratif mais aussi sportif avec les nombreux week-ends passés au service des athlètes jeunes et moins jeunes, au travers des championnats de la Teen Coca Cola Surf Session, de la Tahiti Master et SUP Tour et de la Tahiti Open Tour. On ne remerciera jamais assez les clubs de surf qui y consacrent du temps et qui se lancent aussi dans l’organisation de compétitions privées comme la Taapuna Master, la Toa Maehaa, la Rautirare Festival, la Vahine Cup ou le Mémorial du Hui Maohi…

A la veille des Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo où la FTS signerait une convention de partenariat avec  la Fédération Française de Surf (FFS) de Mr Jean-Luc ARASUSS, notre jeune génération doit évaluer son aptitude sportive au côté d’athlètes de haut niveau de l’étranger mais aussi de l’équipe de France, afin d’améliorer ses performances.

La FTS remercie les institutions du Pays pour ses encadrements, ses financements et l’Etat avec les outils mis à sa disposition par la collaboration des communes de Papenoo, de Mahina, de Taiarapu Ouest, de Teva i Uta, de Papara, de Punaauia et d’une structure existante à l’embouchure de la Papenoo, puis d’une autre sur la plage de Taharu’u, à Papara dans le courant du 1ersemestre 2019.

Sur le plan international, nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir une dizaine de champions du monde avec l’ISA (International Surfing Association) dans les disciplines du Surf, du Long Board, du Knee Board et du Stand Up Surfing. La FTS possède une certaine expertise en glisse qu’elle doit partager avec tous ses membres.

Pour la World Surf League (nouvelle structure de l’ASP depuis 2017) avec les 10 années de Vetea DAVID dans le circuit WCT de l’ASP et les 11 années de Michel BOUREZ dans le CT de la WSL, Tahiti avec ses îles est reconnu sur le plan mondial comme Pays de référence pour le surf. Surtout avec la notoriété de Teahupoo et de sa compétition internationale, étape incontournable pour remporter le grâle de n°1 mondial.

La FTS souhaite que les événements du QS 1 000 de « Air Tahiti Rangiroa Pro et du Papara Pro » perdurent afin d’encourager les îles à former des ligues et donc d’être reconnues pour les Jeux de Polynésie sur Tahiti. Avec au moins 2 ligues, les Marquises avec Hiva Oa se positionnent.

Par ailleurs, depuis que nous sommes passés dans la région Hawaii- Tahiti Nui, nos polynésiens doivent conquérir tous les podiums proposés pour participer aux épreuves sur Hawaii.

Enfin, mes derniers mots s’adressent spécialement à tous nos jeunes athlètes prodiges « performers » qui doivent persévérer, pour réussir un jour à devenir nos ambassadeurs et exemples de demain, avec le soutien du Pays, de tous ces sponsors privés qui font confiance à la FTS, sans omettre le soutien fondamental des parents……

A faahee maitai, bonne glisse à tous.