Ingrid Leboucher et Jacques Lajuncomme lors de la signature de la convention ce mardi à Papara.
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Photo FFSurf)

La vice-présidente de la Fédération Tahitienne de Surf (FTS), Ingrid Leboucher, et le président de la Fédération Française de Surf (FFSurf), Jacques Lajuncomme, ont signé une convention de collaboration entre les deux fédérations ce mardi à Tahiti.

En visite à Tahiti, le président de la FFSurf a paraphé la convention de collaboration ce mardi matin au siège de la FTS à Papara. Convalescent et excusé, le président Lionel Teihotu était représenté par la vice-présidente Ingrid Leboucher. Le contexte des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et ceux de Paris-2024 avec les épreuves de surf à Tahiti favorisent ce partenariat sportif durable ; la convention étant renouvelable par tacite reconduction après son achèvement fin 2024.
Cette convention prend en compte le souhait de la FTS de renforcer son partenariat avec la FFSurf dans les domaines de la formation, de l’éducation, du haut-niveau et du développement des disciplines liées au surf, dans une logique de mutualisation des expériences, des moyens et des outils disponibles. Fruit de discussion entamées depuis plusieurs années et d’un travail débuté il y a bientôt deux ans, elle permet aux deux entités d’apporter l’une à l’autre des expertises pour le développement du surf à tous les niveaux.

Lionel Teihotu, président de la Fédération tahitienne de surf
« Au nom de la FTS je tiens à remercier la FFSurf et son président Jacques Lajuncomme qui a fait le déplacement jusqu’ici pour sceller ce partenariat. Merci aux équipes techniques de la FFSurf avec le directeur technique national Michel Plateau et le directeur de la performance Stéphane Corbinien. Merci aussi à Claire Brunet-Le Rouzic, conseillère technique et pédagogique sport pour la Mission d’Appui Technique Jeunesse du service de l’Etat. Merci enfin à Ingrid Leboucher, vice-présidente de la FTS, qui a signé aujourd’hui cette convention, et aux membres du conseil fédéral de la FTS. Cette convention est le fruit d’un travail qui dure depuis bientôt deux ans. La FFSurf demeure un modèle associatif très expérimenté, bien structuré, à suivre afin de motiver nos athlètes polynésiens vers le haut niveau en terme de performance à court, moyen et long terme. Au-delà de nos beaux spots de surf, il nous faut un encadrement structuré et la FFSurf va nous aider en ce sens. On a une confiance durable avec la FFSurf qui a amené nos athlètes polynésiens jusqu’au très haut niveau. Je pense notamment à Michel Bourez qui a fait 5e des JO de Tokyo 2020 avec l’équipe de France, et à Hira Teriinatoofa, le coach olympique de la FFSurf depuis un an. On est dans une logique de performance avec la possibilité pour nos athlètes d’intégrer les équipes de France, c’est aussi l’objet de ce partenariat. On va travailler sur les JO de 2024 à Teahupo’o mais aussi sur ceux de 2028 aux États-Unis et de 2032 en Australie. Il y a aussi un héritage de compétences bénéfiques à tous comme les causes sociétales et la culture qui nous est chère. Nous souhaitons développer le surf sur d’autres aspects importants avec l’expertise de la FFSurf : Handi Surf, surf santé, insertion de jeunes de quartiers en difficulté dans les communes, etc… »

Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de surf
« La FTS va nous apporter son expérience millénaire du surf, sa culture, sa compréhension des spots, des réalités du surf tahitien et va nous permettre, à nous aussi, de progresser dans notre pratique et dans notre compréhension de ce qu’est le surf. Nos deux Fédérations de plein exercice, délégataire chacune dans leur territoire, ont ainsi décidé de s’allier pour développer ensemble des projets. Et pour mettre en commun des compétences. Comment ? Avec une collaboration sur différents sujets. Il y a bien sûr la perspective de Paris 2024 avec la mise en commun de moyens pour le haut niveau, l’intégration de surfeurs tahitiens dans le collectif France. Mais au-delà, il y a la formation. La FFSurf va apporter des contenus, va former des formateurs, va permettre probablement à la FTS de franchir un palier. Il y a aussi les causes sociétales. Après une première expérience à Tahiti auprès des personnes en situation de handicap, nous allons apporter des contenus notamment en matière de formation des encadrants, à l’aide de l’Association Nationale Handi Surf. Le surf santé est également un volet important dans le traitement de maladie psychique, la rémission de cancers. Il y a aussi les programmes de l’Association Nationale Surf Insertion, de l’Ecosurf pour la protection de l’environnement. Concernant la prévention, Tahiti dispose d’une expertise dans le domaine de la sécurité, notamment sur les spots de récif comme Teahupo’o. La FFSurf va apporter sa vision des choses avec le programme surfeurs-sauveurs et la partager avec nos amis de la fédération tahitienne. »

Source: Fédération Française de Surf 

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